Dès aujourd’hui, « panissimo » publie chaque mois le Journal d’un apprenti. Au travail, à l’école ou durant ses loisirs… Roman Artison y partage son quotidien de pâtissier-confiseur en herbe.

Je m’appelle Roman Artison, j’aurai 16 ans en juillet. J’habite en Suisse romande et je suis en première année d’apprentissage en tant que pâtissier-confiseur. J’exerce dans la boulangerie-chocolaterie Gerber Wyss qui a récemment ouvert ses portes à Yverdon-les-Bains.
J’ai fini ma scolarité à 14 ans en ayant fait trois ans de voie prégymnasiale, mais je n’ai malheureusement obtenu que le certificat voie générale.
Je vis avec mon grand frère, ma petite sœur et ma mère qui travaille à Renens (VD). Elle est employée comme collaboratrice scientifique à l’Institut fédéral des hautes écoles en formation professionnelle. Quant à mon père, lui, il habite Bienne. Il est travailleur social indépendant.

Du quatre-quarts au Paris-Brest

Il y a bientôt trois ans, j’ai commencé à regarder des vidéos sur la pâtisserie (concours, documentaires, films, etc…). Ils m’ont poussé à faire de plus en plus d’expériences culinaires à la maison et toujours plus sophistiquées. Je suis passé, par exemple, du quatre-quarts au Paris-Brest ou encore du moelleux au chocolat au Saint-Honoré. C’est de là que vient ma passion pour la pâtisserie. J’ai notamment fait un stage chez Guign’Art à Orbe, un autre chez Vandermeersch à Paris, puis évidemment un dernier chez Gerber Wyss ; ce qui m’a renforcé dans l’idée de devenir pâtissier. Auparavant, mon idole était Christophe Michalak. Toutefois, après avoir écouté et discuté avec mes maîtres d’apprentissage à plusieurs reprises, je trouve leur philosophie autour de l’alimentation bien plus intéressante ; idem pour leur technique dans leurs domaines respectifs.
Je me suis retrouvé dans cette entreprise après avoir postulé dans plusieurs boulangeries-pâtisseries de différentes villes : Bienne, Lausanne et Neuchâtel. Un soir je suis allé frapper à la porte de mes futurs patrons. Séverin Gerber m’a accueilli et nous avons pu fixer une date de stage. Ils m’ont ensuite proposé de venir tous les samedis matin travailler pour voir si après ça je serai toujours sûr de vouloir faire ce métier. Grégory Wyss m’a garanti ma place d’apprenti à la condition que j’aie au moins mon certificat voie générale. En août 2018, j’ai donc pu entamer ma formation.

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